Non aux réglementations agricoles insensées

Communiqué de Presse
De René Dumont à José Bové en passant par Benoit Biteau, les Écologistes ont toujours été du côté des paysan·ne·s.
Les agriculteurs·trices sont en colère : ils ont raison. Leurs revenus ne sont pas à la hauteur du travail qu’ils fournissent, subissant le bouleversement climatique de plein fouet, souvent seuls et sans soutien des pouvoirs publics français et européens lorsqu'ils veulent améliorer leurs pratiques.
Les Écologistes se sont battu·e·s depuis le premier jour contre les accords de libre-échange tels que le Mercosur. Nous constatons avec plaisir et ironie que le gouvernement et les syndicats agricoles conservateurs ou réactionnaires se sont finalement ralliés à nos arguments, certes tardivement, certes à la veille d’élections
syndicales disputées… mais désormais unanimement. Espérons qu’il en sera de même pour soutenir les filières bios et agroécologiques, soutenir le travail (subventions à l’emploi) plutôt que le capital (subventions à la surface), préserver le foncier agricole lentement grignoté par les projets inutiles et l’urbanisation inconséquente, ou enfin
appliquer la loi Égalim pour davantage de bio et de local dans les cantines.
Dans notre région aussi, certaines filières souffrent. Les jeunes ont du mal à s’installer alors que 50 % des agriculteurs·trices vont partir à la retraite dans les dix années à venir et que notre sécurité alimentaire ne cesse de diminuer.
L’avenir de l’agriculture française passe nécessairement par la promotion d’un nouveau système vertueux et solidaire de nos paysan·ne·s, comme le préconisent les écologistes depuis des décennies.
Cette situation n'est pas une surprise au lendemain des élections européennes, alors que le capitalisme et les conservateurs gagnent du terrain au détriment du progrès social et environnemental.
Aussi nous demandons nous : vous vous attendiez à quoi, en élisant ceux-là même qui ont toujours voté contre un revenu décent des paysan.nes et contre l'écologie? Ils s'apprêtent à accroître la concurrence déloyale déjà à l'œuvre.
Cette situation n'est pas une surprise au lendemain des élections européennes, alors que le capitalisme et les conservateurs gagnent du terrain au détriment du progrès social et environnemental.
Aussi nous demandons nous : vous vous attendiez à quoi, en élisant ceux-là même qui ont toujours voté contre un revenu décent des paysan.nes et contre l'écologie? Ils s'apprêtent à accroître la concurrence déloyale déjà à l'œuvre.
L’Europe n'a pas à s'abaisser au niveau des pays qui n'ont pas ou très peu de normes environnementales. Leur existence nous assure une nourriture plus saine qui respecte nos sols, notre air et notre eau pour l'avenir de nos enfants. Au contraire, l’Europe doit être forte, et refuser toutes importations qui ne sauraient respecter les règles imposées à nos propres paysan.nes.
Ne laissons pas nos agriculteurs.trices se battre seuls face à une énième loi européenne libérale.
Manon Pellicori, Denis Marchetti,
Porte-paroles Les Écologistes Lorraine