À Verdun comme à Bar-le-Duc, nous refusons la réhabilitation de l’indignité nationale et la banalisation des réseaux néonazis

Nancy, le 20 novembre 2025

Ce samedi 15 novembre, une messe en hommage au maréchal Pétain a été célébrée à Verdun.
Nous condamnons fermement cet hommage inacceptable rendu à un des responsables majeurs de l’indignité nationale, malgré l’opposition du maire de Verdun qui a rappelé l’évidence : on n’honore pas Pétain dans une ville martyre, ni ailleurs. Jamais.
Face à cette provocation, plus d'une centaine de citoyennes et citoyens se sont rassemblé·es pour dire non au révisionnisme et à la tentative de réhabilitation des idées les plus nauséabondes.

Mais la bataille ne s’arrête pas là.
D’autres réseaux d’extrême droite qui cherchent à réécrire voire revivre l’Histoire sont actifs ailleurs en Meuse. La Taverne de Thor à Combres-sous-les-Côtes diffuse depuis des années des discours identitaires, négationnistes et néonazis. Ce lieu est devenu un point de ralliement pour ceux qui rêvent d’effacer la mémoire du régime de Vichy, de normaliser la haine et de banaliser la violence politique.
Le préfet de la Meuse a annoncé porter plainte après les propos révisionnistes prononcés en marge de la messe du 15 novembre. C’est un premier pas.
Mais nous attendons la même fermeté, la même clarté, et le même courage face à la Taverne de Thor. On ne peut pas, d’un côté, dénoncer le révisionnisme, et de l’autre laisser prospérer ceux qui en font leur fond de commerce.
Nous appelons toutes celles et ceux qui refusent la montée de l’extrême droite, toutes celles et ceux qui tiennent à la vérité historique, toutes celles et ceux qui défendent la République, à se joindre à nous :
Rendez-vous le 29 novembre devant la préfecture de Bar-le-Duc.
Pour que la Meuse reste un territoire de mémoire, pas un laboratoire de l’idéologie néonazie.
Pour rappeler que la Résistance ne fait pas partie du passé : elle est un devoir présent.
Nous ne laisserons pas l’histoire être détournée. Nous ne laisserons pas la haine s’installer.

Nous serons là, et nous serons nombreuses et nombreux.


Julien Sponem et Manon Pellicori

Portes-paroles des Écologistes Lorraine